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Quels que soient les établissements, les années, les troupes, chaque fois que les représentations se terminent, quand la folie des spectacles retombe, on se rend compte à quel point les élèves des ateliers théâtre affichent des visages rayonnants de bonheur... Comme si une éclosion se faisait jour, comme si une énergie toute nouvelle les ravivait, comme s'ils avaient été illuminés par la magie des feux de la rampe... Nombre d'enseignants de toutes disciplines confondues nous font alors part de ces métamorphoses visibles dans leurs propres cours...
Ce sont juste ces petites étincelles qui, malgré les difficultés parfois rencontrées et le travail intense demandé pour obtenir des subventions, des soutiens et autres, qui redonnent l'élan pour toujours recommencer : oui, ces pétillements dans les yeux de nos élèves, ces gestes plus sincères et spontanés, comme un éveil d'une conscience longtemps cachée et bridée qui trouve soudain sa place et sa liberté.
Françoise Rivière
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Cinq représentations, dans des lieux différents, auxquels nos comédiens ont su s'adapter, malgré les difficultés techniques(espaces réduits, électricité coupée durant les répétitions, projecteurs en panne et j'en passe...) avec une rapidité étonnante et quasi-professionnelle !
Des publics, à chaque fois, nombreux et souvent très réactifs aux sujets abordés, voire même participatifs ou totalement cois lors des chansons ou de certaines répliques sur les hommes ou sur les conséquences de la guerre...
Nous avons même reçu la visite des ministres congolais de la culture et de l'éducation qui ont subventionné le travail de la troupe, qui jusque-là, fonctionnait grâce à des intervenants bénévoles et bienveillants(Merci à Juliana Massimina, à Jésus Zinga pour leur constante et discrète présence indispensables.)
Pas évident de mener de front les cours au lycée-surtout pour les lycéens qui passent le baccalauréat cette année- les répétitions tous les jours et les spectacles tous les soirs. Bravo à toute la troupe qui a su garder sa bonne humeur et son énergie jusqu'au bout !
Grâce au talent et à la sensibilité de notre photographe Laurent Pedraza, voici un échantillon d'images des spectacles...
"Commissaire prin-ci-pal !"
Déterminées les femmes !
Impayables, ces quatre vieux-là !
Dur dur d'être un homme...
A quand le prochain spectacle ??
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Notre premier article dans la presse congolaise pour "Cauchemar d'homme"... On vous laisse lire...
http://www.adiac-congo.com/content/theatre-cauchemar-dhomme-jouee-lifc-50802
Théâtre : « Cauchemar d’homme » jouée à l’IFC
Mercredi 11 Mai 2016 - 18:45Jouée par les élèves du lycée Victor-Augagneur, du lycée français Charlemagne et de l'Espace Enfants, Cauchemar d’homme est une pièce de théâtre née d’un projet de métissage culturel mutuellement profitable entre les deux lycées depuis près d’une décennie. Sous la direction de Jack Percher, chaque année est montée une troupe théâtrale qui réunit sur une même scène les comédiens des deux lycées et même d’ailleurs comme c'était le cas il y a quelques années avec les lycéens de Joachim-Du-Bellay d’Angers en France unis par un jumelage conclu en 2004 avec le lycée pontenégrin. "Cauchemar d’homme" est une comédie d’aujourd’hui librement adaptée de Lysistrata Aristophane qui peint avec ironie les vices de la société que le metteur en scène de sa farce met en lumière. C’est une fable inventée il y a 2500 ans par Aristophane qui résonne aujourd’hui avec une joyeuse modernité car si le fond du problème est grave, elle présente une comédie échevelée, provocante et un tantinet irrévérencieuse.
L’intrigue : Les jeunes hommes sont occupés à faire la guerre, ils désertent leur foyer, délaissent leur femme, hormis quelques passages éclairs… Les vieux hommes, restés à la ville, protègent les finances publiques qui ne servent qu’à alimenter le conflit. Les femmes excédées par cette situation décident de s’inviter dans la vie politique et entament une grève de l’amour pour faire plier les hommes et les ramener durablement à la maison. Rire, humour, ironie et sentiment s’imbriquent à travers les différents tableaux présentés par les acteurs exécutant avec brio le jeu de rôle. Comme cerise sur le gâteau, le public a eu droit aux pas de danses des acteurs se trémoussant aux sons de la chanson Maria Valencia, du regretté musicien Papa Wemba, dont le talent et l’auréole ont fait des émules dans le monde de l’art.
Jouée par une vingtaine d’acteurs, qui ont bénéficié de la formation théâtrale de Françoise Rivière, Rolf N’guié, Elvis Tchikaya, Florian Zinga, Jésus Zinga et aussi musicale par Juliana Tsaty Massimina, Cauchemar d’homme, est une énième prouesse réalisée Jack Percher, qui a réuni sur les tréteaux des comédiens de divers horizons après seulement quelques jours de répétition ensemble pour un résultat pour le moins flatteur. Après l’IFC le 10 mai et le centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, le 11 mai, la pièce de théâtre sera jouée le 12 mai à l’Espace culturel Yaro à Loandjili, le 13 mai, au Forum Mbongui et enfin le 14 mai au Lycée Victor-Augagneur.
Hervé Brice Mampouya
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Au fil des intenses journées de travail, le groupe de nos 22 élèves s'avère plus soudé ! Une véritable complicité s'instaure : ce matin, les lycéens-comédiens sont arrivés bien avant l'heure et ont commencé à répéter sans nous, sous un rayon de soleil qui pointait déjà dans la cours du lycée... Des petits groupes éparpillés çà et là s'entraînaient et l'on entendait déjà les chansons fredonnées... Une humeur de joie et de bien-être régnait à notre arrivée ! Bref, un bonheur de les voir tous ainsi...
Mais la journée de travail a été âpre ! Beaucoup de scènes délicates à travailler et retravailler !
D'abord, la séance "costumes"...
Intermède après le repas... histoire de digérer !!
Et c'est reparti pour la mise en scène...
Mais non, il n'est pas mort ! C'est bien pire !
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Ce matin, sous les nuages de Pointe-Noire, tout a commencé par la répétition des chansons de la pièce "Cauchemar d'homme"... Pas facile de faire sortir le soleil, vu la difficulté à trouver la note juste quand on chante en groupe ! Mais les voix commencent à se placer, ce qui n'est pas évident étant donné que les chansons ne correspondent pas tout à fait à ce qu'écoutent les élèves. Décalage garanti... dans le spectacle aussi d'ailleurs. Cela donne toujours de grands moments de fou-rire au milieu du travail exigeant et intense que suppose l'apprentissage du chant !! Un petit aperçu... uniquement en images.
Les garçons à l'honneur aujourd'hui !! On est tout ouïe !!
Surtout notre maestra musicienne !!!!
Pendant ce temps, certains groupes épètent l'enchaînement et la mise en scène... car c'est l'une des difficultés majeures que de mettre en place des scènes où les comédiens sont très nombreux !
Un duo à ne pas manquer... sur une chanson congolaise... merci à Jesus pour le choix et la traduction du lingala !!
Technique pour faire tomber quelqu'un... sans lui faire mal !!
Interdit de parler pendant les scènes des autres...
mais l'on reste toujours très actif.
Une petite dernière, en fin de journée : des comédiens encore bien vaillants malgré leur fatigue !!
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