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Grâce à la visite du musicien ponténégrin Gaël Manangou, qu'il n'est plus la peine de présenter au Congo, nous avons pu aujourd'hui pratiquer la technique vocale.
Gaël Manangou, musicien et chanteur à la voix grave, profonde, fragilement éraillée, et aux accents d'afroblues, nous a offert quelques moments de son parcours, depuis ses premiers pas, à l'âge de trois ans, dans la chorale de son père, en passant par une pratique dans les rues de Pointe Noire, pour arriver à des rencontres comme celle du griot Prince Mpoutou, joueur de sanza, qui va l'initier à cet instrument traditionnel et avec lequel il livrera son premier concert public en 2002 à La Pagode, la mythique salle du Centre culturel français.
Derrière sa gentillesse et sa simplicité se cache un musicien talentueux et attentif aux autres, qui a chanté et joué avec les plus grands musiciens : Manu Dibango, Lokoua Kanza, Zao, Kareyce Fotso du Cameroun, Alfred et Bernard du Rwanda, le groupe Archimusic de France, Djonimbo de la République démocratique du Congo, et les Congolais Jacques Loubelo, Kaly Djatou, Christian Ouissyka et Freddy Massamba... et bien d'autres.
Grâce à son approche très pédagogique, sa patience et son énergie enjouée, son enseignement d'aujourd'hui a porté sur les points suivants :
- technique de respiration précise et personnelle de Gaël : sous forme d'exercices engageant le corps pour l'amener à remplir les poumons, stopper l'air puis le laisser s'écouler lentement. Régulation de l'air mais aussi sensation des effets produits dans le larynx, la gorge, la poitrine... et même la tête("Alors, ça tourne ?").
- apprentissage d'une chanson en lari( langue de la région du Pool. Petite leçon de géo congolaise en passant), créée par Gaël(à réécouter dans son premier album). Après une répartition des élèves en fonction de leur tessiture vocale : répétition de certaines mélodies et paroles par groupes interposés, jeu de questions/réponses, puis choeur.
Changement de tonalités afin d'ajuster la chanson aux voix de l'ensemble... Ce qui, après quelques déraillements, a peu à peu pris forme...
Avant d'en avoir le son, voici quelques images pour préserver ces moments musicaux avec ou sans appel d'air mais avec de beaux moments d'unisson et de fous-rires aussi !
Ca, c'est le rythme !!!
Des voix de basses qui résonnent... Trois fois trois !!?
Si vous voulez entendre Gaël en concert : voici un lien https://www.youtube.com/watch?v=PyYtHy6dnrk
Mais le mieux serait de le suivre dans ses tournées à venir, du Sénégal à la Colombie.
Merci d'avoir partagé avec nous ces moments musicaux et joyeux dont nous avons encore les notes en mémoire !
Merci aussi à notre agent chef et vidéaste averti, Edhem Rombhot, d'avoir pris le temps de venir filmer rapidement...
Françoise Rivière
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Conversation, oui, mais corporelle
Continuons notre recherche sur l'échange généré par les mouvements corporels : jeu du touche-touche où la réactivité tend à créer des formes à plusieurs dans lesquelles les corps s'imbriquent de manière imprévue et souvent surprenante dans son résultat symbiotique.
Certes sportif mais ô combien efficace pour les réflexes et l'appréhension du corps des autres.
Tout en douceur... et en poésie.
Cela devient parfois acrobatique !
Ou acrobatiquement fluide et poétique...tout en ressenti et en émotions inattendues.
Visite de l'un des professeurs du Lycée Augagneur, Rolf Nguié, pour pratiquer avec nous...
La photo de groupe ou le tableau vivant : exercice fameux ! Quelques moments d'improvisation sur des thèmes choisis :
à vous de les deviner !
Un peu trop stars, non ?
Là, c'est moins évident... Vive l'Antiquité ! Merci Matthieu !
Les histoires de Troie...finissent toujours mal ?
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Une citation d'Ariane Mnouchkine, fil conducteur de la pratique d'aujourd'hui :
« Le théâtre, ce sont des corps, le théâtre, c’est l’art des corps, c’est d’abord l’art du corps. Quand ont dit que le théâtre, c’est le texte, je réponds : non, le texte, c’est la littérature du théâtre, et s’il n’y a pas un corps d’actrice ou d’acteur qui entre, il n’y a pas de théâtre. »
Un échauffement intégralement effectué par nos lycéens en musique et en mouvements tous aussi créatifs les uns que les autres : grand merci à notre vétéran Matthieu d'avoir donné l'impulsion avec brio !
Ensuite, petit travail de synchronisation et de rythme : avec tenue de posture et de regard... et démarche naturelle !!!!!!
Quelques improvisations pour apprendre à changer les rythmes du corps et à sortir des stéréotypes caricaturaux... Un défi ! Et des placements spontanément réussis ! Mais si !
La lenteur : essentielle pour sentir le mouvement de l'intérieur ? Et en faire percevoir la justesse à l'extérieur ?
Un comédien déjà aguerri : Didier !
Déménageurs de... meubles ? piano ? ou mieux ?
Se laisser entraîner par le mouvement, cela peut donner cette authenticité... hilarante :
Essais de mise en bouche de quelques extraits de R. Devos... à partir des corps dans le corps du groupe et non pas des textes...
D'accord, pas d'accord ?
Ah quel talent, quel talent !!
Rendez-vous à l'IFC, samedi 16 septembre, à 19h, pour la soirée d'ouverture de cette nouvelle saison ! Venez nombreux !
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Vous êtes tous invités au spectacle
Noos duo de portés acrobatiques
de Justine Berthillot et Frédéri VernierSamedi 9 septembre, à 16 h, au Centre Tati Loutard
Durée : 30' puis échange avec les circassiens.
http://www.lemonfort.fr/media/monfort/34-dossier-prod-noos-1.pdf
SYNOPSIS
Pour faire du cirque il n’y a qu’une chose qui soit absolument nécessaire : la matière humaine.
L’élément fondamental de Noos est le corps. Et pour que la vie circule il faut la rencontre. Deux corps qui prennent contact et construisent un dialogue. Une recherche humaine nourrie
d’engagement physique : notre monde et un peu autrement…A voir absolument !
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Avant de commencer, et pour continuer sur la lancée de nos artistes lycéens de l'an dernier, petit rappel d'un grand metteur en scène contemporain, à garder en mémoire au fil de nos explorations :
Ivo Van Hove, « Je tiens la mise en scène pour un art qui, quelles que soient son évolution et ses différentes pratiques, doit résonner au présent. Les œuvres que je mets en scène, peu importe de quand elles datent, je les traite donc comme s’il s’agissait d’œuvres contemporaines, comme si elles venaient d’être écrites. Elles doivent parler au public d’aujourd’hui et avec les moyens d’aujourd’hui. D’où le refus de la littéralité historique et, assez souvent, le recours à la technologie. Cependant, la transposition n’est pas une fin en soi, mais le moyen de trouver l’acuité, la puissance, la nouveauté de l’origine. Mettre en scène une pièce du passé implique de recréer la déflagration qu’ont ressentie les spectateurs le soir de la première. »
Première rencontre de cette année scolaire théâtrale avec de nouveaux artistes pleins d'énergie et d'idées, qui ont commencé la pratique corporelle avec un bel enthousiasme... Un petit choeur et puis voilà :
Le théâtre, c'est physique ! Dynamique des corps et contact à l'oeuvre.
Echauffement très nature : devinez l'animal dont il s'agit :
Apprendre à connaître l'autre et à le présenter... Que retient chacun de l'autre ? Pourquoi ?
Quelques moments d'échanges sur le théâtre : partage et implication de tous et de tout son être.
Le mélodrame... pour parler des autres et de soi... rire et pleurs assurés !!!!!
Bien sûr, on n'oublie pas de présenter aussi les modalités de l'option théâtre au bac.
A suivre...
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